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Sur la route des incas

7 décembre 2017

Mercredi 6 décembre

Dernier soir en Bolivie, dernier message de ce blog . Johnny est mort cette nuit ! Ce n'est pas à cause de lui que je n'ai pas dormi, mais bien de l'altitude . Pourtant ce matin, j'étais en pleine forme, ce n'est pas le cas de Jean qui souffre d'une hanche et a du mal à marcher. Mais il le faut, car nous avons La Paz à decouvrir et il y a du travail ! D'abord le centre de la ville, le long du Prado, il y a de beaux immeubles surtout des banques, puis on monte jusqu'au Palais présidentiel, mais on n'a pas aperçu Evo. Nous croisons une fois de plus une énorme manif contre le président, très bruyante à cause des pétarades qui l'accompagnent. On redescend vers le marché des sorcières, avec ses fœtus de lama qui, posés dans les fondations d'une maison neuve, la préserve des malheurs. Il y aussi toutes sortes de potions et d'onguents pour toutes les maladies. Je propose à Jean d'essayer sur sa hanche, mais en farouche défenseur de la cause scientifique, il refuse catégoriquement. On se restaure en passant devant une trattoria. Et on part à la sieste, car l'air de rien, on s'est quand même farci 3 h de marche. Plus tard, après un petit Skype avec Julie, et un thé bien chaud, on repart . Jean, qui va mieux, a décidé de visiter la Calle Jaen. Mais elle est loin, en fait , ici tout est loin, sur les cartes cela paraît proche, mais c'est illusoire, car rien n'est plat . 2 messieurs, devant nos airs hébétés carte en mains, s'arrêtent l'un après l'autre pour nous aider à retrouver cette fameuse rue . Et, on y arrive . C'est une rue dans laquelle les maisons ont été restaurées à l'identique. Cela lui donne un cachet très particulier. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'aimerais vivre ici (car il y a au moins 300 marches à monter) mais presque ! En sortant de cette rue on aperçoit les cabines du téléphérique orange . On décide donc de monter (encore une fois) jusqu'à la gare d'embarquement et on fait un aller-retour jusqu'à Miraflores . On peut ainsi observer les maisons avec leurs terrasses, vues d'en haut . En rentrant vers l'hôtel on trouve toutes les rues pleines de boutiques qui n'étaient pas ouvertes jusque là et une foule dense qui se presse malgré l'orage qui commence à tonner . On retourne dans notre Resto de midi, on mange et on rentre bien fatigués pour boucler les valises, demain réveil à 6h pour un vol à 10h ! Prochain blog au prochain voyage . A bientôt !

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6 décembre 2017

Mardi 5 décembre

Ça y est après un vol très court entre Cochabamba et La Paz, nous sommes de retour dans la capitale. La petite rue Morillo dans le quartier historique San Pedro est tout à fait agreable malgré le traffic très dense comme dans toutes les rues, ici. L'hôtel Vintage est super chouette, notre chambre donne sur le patio, dans lequel on prendra le desayuno demain. De nouveau on croise des européens et d'ailleurs on va manger chez un hollandais au Sol y Luna. Bien, sans plus! Cette ville est vraiment impressionnante : imaginez un plateau très haut 4100 m d'altitude et d'un coup une plongée dans un cratère profond entièrement recouvert d'habitations, maisons, immeubles, hangars, pas une place libre tout est construit et encore l'espace constructible manque. Il y a même un quartier construit sur une route appuyée sur des piliers en béton . Dans cet entonnoir des centaines de bus, vans, taxis se pressent vers le centre . Et pour couronner le tout, 2 téléphériques et bientôt 3 relient le haut et le bas de la ville . Comme je n'ai pas trop eu le temps de photographier La Paz, je me pencherai ce soir sur les petits métiers qui ont disparu chez nous mais qui représentent en Bolivie une grand part de l'économie et de la vie sociale locale . Du cireur de chaussures en passant par les marchandes de fruits, de vêtements, de beignets, les couturières, les bijoutiers, les écrivains publics, les cordonniers, les cuisinières ambulantes, ici tout se passe dans la rue. Quand il fait beau c'est parfait mais quand, comme aujourd'hui, la saison des pluies s'installe... ne croyez pas que ce soit une raison pour rester chez soi !

5 décembre 2017

Lundi 4 décembre

Départ pour le marché de la Concha. Du monde partout, des voitures, des bus, des charrettes à bras , ça y est on retrouve la Cochabamba que l'on connaît . Au passage on se demande où étaient toutes ces voitures hier, puisqu'aucun stationnement n'était permis en ville ? On ne saura jamais ! On quitte le marché de rue pour s'enfoncer dans un dédale de passages abrités, où les marchandises sont classés par genre. Toutes les valises, tous les ballons, toutes les chaussures, tous les vêtements hommes, femmes, enfants, tous les souvenirs, etc... évidemment on achète ! Heureusement qu'on est à l'abri car une pluie diluvienne vient s'abattre sur le quartier. Puis vint l'heure de l'almuerzo (déjeuner) . Plus de 3 h de marche, on était donc bien fatigués à l'heure de la sieste . Ensuite nous avons Skyper avec les Galin pour faire le point sur les endroits à visiter à la Paz. Le soir repas de luxe a L'Estancia, dans les quartiers branchés de Cochabamba, en taxi car un peu éloigné. Merveilleux plat de grillade de bœuf argentin arrosé par un petit vin chilien digne de certains crus bordelais . Au lit vers 9h30 !

3 décembre 2017

Dimanche 3 décembre

On s'en doutait un peu, mais ça a été compliqué de trouver de quoi grignoter un peu ce matin ! En raison des élections, aucun magasin d'ouvert, aucune voiture hormis ambulance et police, ne circule. Au bout d'une heure nous avons enfin dégoté une table sous une bâche où 2 touristes allemands déjeunaient. Donc on s'est assis aussi. On a mangé une sorte de crêpe gonflée au sucre, Jean a bu un café, moi un coca . A peine était-on assis que la proprio commençait à fermer . C'était interdit de servir . Ouf, on a eu juste le temps de finir. On a acheté une poche de chips, ça nous a fait le repas de midi avec l'ananas et les bananes d'hier. C'était super de se promener dans une ville silencieuse, sans voiture, ni bus qui klaxonne à longueur de temps. Certains enfants avaient investi l'asphalte avec leur velo, trottinette et autre voiture à pédale . En passant devant l'hôtel de Dany et Yves on a été surpris de voir une cinquantaine de jeunes sportifs aux survêtements floqués Surinam . Ils sont ici à Cochabamba car demain commencent les jeux scolaires sud-américains. On s'est promis d'aller voir demain au stade en quoi consiste cette compétition . Au passage on en a profité pour savoir où se trouve le Surinam !

3 décembre 2017

Samedi 2 décembre

Après le petit déjeuner nous sommes partis à pied vers le marché. Il fallait bien du courage pour se faufiler entre les voitures, les taxis,les bus, les charrettes et les gens . Un monde fou, je ne sais pas si c'est tous les jours comme ça mais en tous cas samedi c'était dingue ! On y trouve de tout, des jouets, de la nourriture de toutes sortes, des vêtements, des chaussures, des produits de beauté, des bijoux, forcément il n'y a aucun supermarché, ici, donc comme il faut bien se ravitailler on le fait dans la rue, sur les trottoirs, dans les petites boutiques. Pas de touriste dans ce marché, nous sommes les seuls. Après deux heures de marche on se retrouve au bord de la laguna, et là il y a une sorte de marché moderne. Beaucoup de fruits magnifiques dans des petits box très propres, mais quasiment aucun acheteur . On achète des mangues, un ananas et des bananes, ça nous fera le repas de midi . On rentre à l'hôtel, et on mange des fruits. L'après-midi est consacré à la visite du Grand Christ de la Concordia qui domine la ville . Il est plus haut que celui de Rio de Janeiro. Nous y montons grâce au téléphérique, on a lu dans le Routard, qu'il faut éviter d'y monter à pied à cause des enfants abandonnés qui agressent (soit-disant) les gens . De là-haut la vue est impressionnante, on prend conscience de la taille de cette ville. On redescend et on retraverse l'université gigantesque. Il y a très peu d'étudiants, seulement quelques uns qui participent à des activités physiques. On rentre à l'hôtel vers 18h, total presque 5 heures de marche dans la journée, et il faudra sortir de nouveau pour aller manger au Dumbo, le Resto préféré de Dany . Ce n'est pas celui de Jean qui a failli partir avant de manger. Il faut avouer que c'était infernal, un monde fou, samedi soir, un plafond bas, des gens très nombreux qui parlent fort, un piano qui ne connaît pas les berceuses, et de l'attente, forcément. Retour vers 9h30 à la chambre après un petit tour sur la place au milieu des musiciens, des conteurs, des peintres.

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1 décembre 2017

Vendredi 1er décembre

Je savais bien que nous regretterions Sucre ! Et bien c'est tout à fait ça . Quand le taxi nous a conduit à l'aéroport nous avons bien mesuré comme il était difficile de créer une piste d'envol dans une région très montagneuse. Il a fallu rouler presque 3/4 heure avant d'arriver dans ce terminal . Il y avait du trafic puisque 3 avions sont arrivés presque en même temps que le notre. Voyage sans problème pendant 35 minutes puis arrivée à Cochabamba. Nous avions réservé l'hôtel Jem. Il est parfait propre, moderne, classe! On dit que Cochabamba est une étape gastronomique, on ne s'en est pas pas vraiment aperçu à l'heure du repas, si ce n'est la vitrine du Resto Donad qui était garni de magnifiques gâteaux multicolores. Après-midi tranquille, reposante, et ce soir un tour de quadras (quartier) à la recherche d'une bonne table . Il fait très chaud, on n'est pas habitué à sortir en soirée en teeshirt. Il y a du monde partout et sur la place principale il y a tout un tas de militaire, gendarmes, policiers, au garde à vous. Ils sont venus pour les élections de dimanche. Comme on l'a appris à la tele ce matin, dimanche, il y a des élections et tout doit être calme dans les rues. D'ailleurs aucun transport n'est autorisé à circuler à partir de samedi minuit . Ce qui fait que notre trek de Toro Toro tombe à l'eau . On va essayer de partir demain dans un village pas très loin à Tarata, et dimanche on le réserve au marché de La Cancha. En attendant petit repas sous les arcades d'un patio sympathique, on sature un peu de la nourriture locale. On est très vite rassasié . À quand une bonne poule au pot ou autre magret bien saignant ?

1 décembre 2017

Jeudi 30 novembre

On n'a pas traîné au petit déjeuner, car la messe à la Cathédrale se déroulait à 9h et donc on pouvait visiter pendant ce temps. Malheureusement on a eu beau fouiller dans tous les coins de ce remarquable édifice religieux aucune trace de la vierge de Guadeloupe et de son fameux trésor fait de diamants et autres pierres précieuses . On dit que la vente de ce patrimoine pourrait combler les dettes de la Bolivie, c'est dire ! On est parti ensuite visiter la Casa de la Libertad, un magnifique palais colonial, où sont exposés de nombreux souvenirs du Général Sucre et autres objets liés à la lutte pour l'indépendance. Il y a même, sous vitrine, le premier drapeau bolivien . En rentrant à l'hôtel , on a vu de l'animation dans notre rue, d'abord une grosse manifestation avec bandas dans le cortège, et ensuite dans la Casa de la Cultura, comme chaque jour, une initiative très intéressante, une présentation par des apprentis de leur métier . Hier c'était les menuisiers, les couturières, les pâtissiers, aujourd'hui ce sont les cuisiniers. Par petits groupes de 3 ou 4 jeunes, on nous propos à la dégustation des plats . On a mangé 3 ou 4 spécialités, et bu des cocktails délicieux à base de fruits . Considérant que notre petit repas était suffisant nous avons enchaîné en partant en taxi dans la banlieue de Sucre. C'est là que nous avons vraiment pris la mesure de cette capitale constitutionnelle du pays . Vue de haut cette ville de 307.000 habitants est vraiment vaste, mais avec les bus de nuit on n'a pas de vue d'ensemble à l'arrivée, c'est trompeur ! On est monté surtout pour voir le parc de Cretacico, un lieu qui met en valeur les nombreuses traces de dinosaures découvertes ici, c'est le Jurassic Park de Bolivie . Les maquettes de dinosaures grandeur nature sont impressionnantes à voir . Voir les photos ! En rentrant à l'hôtel on a trouvé une plaque murale dans le patio : le Che a séjourné ici !

30 novembre 2017

Mercredi 29 novembre

Une journée tranquille à continuer à se balader dans les rues de Sucre. Dès le matin on a commencé par changer d'hôtel . Ici au Gran Hôtel, une belle chambre colorée et propre nous attendait dans le second patio . Après le petit déjeuner on a attaqué le parcours vers le Parc Bolivar . Un endroit très agreable, où se retrouvent petits et grands en mal de tranquillité et d'espace vert. Des arbres gigantesques, des fleurs de toutes sortes, un parc bordé par de très belles construction de style colonial. Un espace de jeux géant où batifolaient des centaines de gamins. Des cours de tennis en terre battue où s'entraînaient de bons joueurs . En manque d'inspiration on est retourné dans notre Resto "la taverne", pour un bon repas et ensuite repos jusqu'à l'heure du thé . Ce soir Resto végétarien Au Germain, très bon mais trop copieux . Nous qui, à force de randonnées et de gastros, avions perdu quelques kilos, on est entrain de les reprendre allègrement, dans cette Sucre,. On aurait dû se méfier du nom de la ville, ici c'est plein de calories !

29 novembre 2017

Mardi 28 novembre

Bien fatigués après une nuit dans un bus nous arrivons à l'hôtel San Marco avec une seule idée, nous allonger sur un lit. Malheureusement le lit en question se trouvait dans une chambre pas très reluisante . Comme nous avons déjà payé on renonce à repartir tout de suite . Mais on ressort pour déjeuner et trouver un autre Hôtel pour demain . Cette ville est très vivante, la rue que nous utilisons est grouillante de monde et les trottoirs sont minuscules . Nous trouvons vite un Hôtel convenable avec un beau patio coloré et fleuri, nous retenons la chambre pour demain. 2 fois dans la journée nous avons mangé au même Resto, celui de l'Alliance Française . Remarquable ! Une table où tout particulièrement l'almuerzo était à la fois copieux et fin . Nous avons visité une grande partie du quartier autour de la Plaza de 26 de Mayo y compris le marché central . Nous avons booké également 2 vols pour Cochabamba et La Paz. Fini les bus de nuit !

28 novembre 2017

25, 26, 27 novembre

En raison d'un trek de 3 jours au bout du monde et du manque de wifi de cet hôtel, reportage dès demain . Mardi matin, 7h, après une nuit passée dans un bus couchette nous voici arrivés à l'hôtel Casa de Espeles à Sucre . Je prends 5 minutes pour vous résumer notre trek à Uyuni . Samedi matin nous sommes partis vers 10h en direction du cimetière de trains d'Uyuni. Assez impressionnant de voir toutes ces carcasses de ferraille complètement pillées par des habitants en manque de métaux . Cela donne un petit air western à ce désert blanc. Ensuite nous avons poursuivi notre découverte par un petit marché artisanal où quelques producteurs de sel présentaient leur savoir-faire et leurs produits. Notre guide Nielse nous invite à passer à table dans une gargote proche. Au cours du repas nous faisons connaissance avec tous nos partenaires de voyage, Alberto, italien, Catherine, allemande, Nora, finlandaise, Andres, colombien, nous 2, français et notre guide, bolivien ! Au passage j'admire comment tous ces jeunes manipulent une langue commune qui n'est pas la leur: l'anglais ! Puis c'est le départ pour le désert de sel ou Salar d'Iyuni . Inutile de dire que nous avons bien profité de ce magnifique désert blanc, toute l'après midi nous avons multiplié les photos classiques et les photos et vidéos "locos" pour lesquelles Nielse a été d'une aide précieuse. Il faut dire que notre bande de joyeux lurons avait plein d'idées créatrices et nous, les vieux, nous sommes prêtés au jeu avec enthousiasme . Puis nous avons découvert l'île d'Inkawasi, au milieu de ce gigantesque ocean blanc avec ses cactus géants en pleine floraison. Après avoir assisté au magnifique coucher de soleil sur le Salar, nous avons rejoint le bel hôtel de sel en cours de construction de notre agence Tombo Lomba . Des chambres magnifiques, belle deco, mais .... pas où peu d'eau chaude ! Au matin, alors que nous étions tous prêts pour le départ, on sentait bien que notre guide avait un problème, que l'on pensait mécanique ! Mais non il s'était simplement fait chipé les clefs du 4x4 par un chien. Clefs retrouvées derrière l'hôtel , heureusement ! Départ pour le Volcan Olliague 5835 m, ensuite sur la route nous tombons sur un 4x4 chilien illégal accidenté en bord de route . Il a été pillé, alors avec l'aide du couteau de Jean, Nielse prélève son dû , quelques durites . Nous continuons dans ce décor grandiose de variantes ocres et jaunes, à monter vers la lagune de Cañapa où nous admirons les flamands roses tout en dégustant le bon repas préparé par Nielse . Nous enchaînons ensuite diverses lagunes toutes plus belles les unes que les autres, pour finir sur la lagune colorada (rouge) 4270 m , après être passé devant l'arbre de pierre. Avant d'arriver au refuge, nous nous arrêtons à 4900m, pour admirer une petite famille de chinchillas peu farouches.. Je ne suis même pas malade à cette altitude, super ! Après une nuit maussade dans un hôtel rudimentaire (6 dans un dortoir) nous redémarrons à 4h du matin dans la magnifique nuit glaciale (-5) pour le site des geysers et le magnifique lever de soleil ! Puis notre route croise les bains chauds d'une lagune thermale très sommaire où certains (pas moi) se prélassent dans des eaux chaudes, rapidement, pour ensuite participer dans l'auberge voisine, à un succulent petit déjeuner préparé par Nielse. Départ pour le désert de Dali (décor d'un de ses tableaux en souvenir de son passage, ici) , puis laguna blanca et laguna verde. Ensuite nous déposons à la frontière chilienne Catherine et Andres qui continuent leurs voyages vers le sud . Nous retournons sur nos pas, en admirant au passage les nombreuses vigognes qui paissent tranquillement en bord de piste. Plus tard ce sont des autruches farouches, que nous croisons. Il est l'heure de manger alors Nielse nous fait la surprise de nous mener au débouché d'un cañon creusé dans un magma volcanique ocre, dans une oasis magnifique où paissent des lamas. C'est La laguna misteriosa (pour moi la plus belle) une étendue d'eaux noires qui 1 ou 2 fois par mois se colore en blanc sans aucune explication scientifique . Splendide! Nous reprenons la route et terminons notre exploration de 970 km de piste du Lipiez, où, dans quelques semaines, les concurrents du Dakar viendront saccager la sérénité de cette région grandiose !

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